Quel type de réponse peut-on s’attendre à recevoir d’un éditeur à qui on aurait envoyé son manuscrit ? Benoît Virot du Nouvel Attila a accepté de répondre à cette question lors d’une rencontre programmée par le festival littéraire « OH les beaux jours », à Marseille. Lire la suite
Catégorie : Retour sur…
Retour sur les Écrits du numérique #3 à La Friche
La troisième édition des Écrits du numérique organisés par Alphabetville et La Marelle a eu lieu le 2 mars dernier à La Friche, à Marseille. Un temps de réflexion et d’échange entre un éditeur, des chercheurs, des artistes et un public autour de cette question : « Quels savoirs à l’œuvre ? Repenser ce que nous faisons ». On y était et on vous en parle ! Lire la suite
À propos de l’exposition « Robert Laffont, éditeur marseillais »
La bibliothèque de l’Alcazar a récemment consacré au célèbre éditeur d’origine marseillaise une exposition mettant en lumière son œuvre et son héritage. La maison d’édition Robert Laffont est en effet aujourd’hui devenue une filiale du groupe Editis rassemblant 4 maisons : Robert Laffont, NiL, Julliard et Seghers… Mais il y eut un début et un parcours, à bien des égards instructifs. Lire la suite
“Collirio” et “Résidences”, deux nouvelles collections numériques
L’Institut italien de Marseille organisait la semaine dernière une causerie avec l’écrivain vénitien Roberto Ferrucci, directeur de la collection de livres numériques « Collirio » (éditions Terra Ferma) et Pascal Jourdana, directeur de l’association marseillaise La Marelle, qui dirige la collection « Résidences » (co-édition avec Le Bec en l’air). L’occasion de présenter les collections bien sûr, mais aussi de rendre compte du contexte de fabrication et de diffusion de part et d’autre des Alpes, pour ces acteurs qui sont devenus éditeurs numériques sans passage préalable par le papier*. Lire la suite
Retour sur la table ronde autour de l’auto-édition organisée par Youboox au Sdl
Samedi 22 mars a eu lieu au Salon du livre sur le stand de la plateforme de streaming d’ebooks Youboox une table ronde très intéressante intitulée « le prochain best-seller sera-t-il auto-édité ? », en présence de David Forrest (auteur, pionnier de l’auto-édition), de Fabien Sauleman co-fondateur de Youboox, d’Elisabeth Sutton d’IDBoox.com, de Laurent Bettoni (auteur indépendant, coach littéraire), et de la journaliste Delphine Japhet de l’émission Un livre un jour.
Vers une meilleure diffusion des auteurs indépendants
Pour commencer, il est vraiment positif de constater l’accès des auteurs indépendants à des plateformes de vente en ligne ou de streaming (la condition étant d’avoir un numéro de siret). Fabien Sauleman de Youboox a expliqué que la plateforme était bien adaptée à leur diffusion car le système d’abonnement favorise la découverte. Par contre, il a émis l’idée qu’il manquait peut-être encore un acteur entre l’auteur et la plateforme pour lire et évaluer la qualité des textes proposés, autrement dit pour les filtrer (compte tenu du manque d’intervention éditoriale parfois observé).
Pour une professionnalisation de l’auto-édition
Deuxième constat, l’auteur indépendant est seul non seulement dans le processus d’écriture, mais également dans toutes les autres étapes qui permettront à son texte de trouver un lectorat. Une position moins confortable que celle d’un auteur dont le texte est pris en charge par l’éditeur et retravaillé avec lui (cependant, Laurent Bettoni a souligné que s’il avait été choyé par certains éditeurs, il n’a pas toujours trouvé le soutien escompté dans d’autres maisons d’édition). David Forrest, quant à lui, a confirmé le besoin d’être écouté ou simplement lu par des bêtas lecteurs car l’auteur est assez mauvais juge de sa propre production. Tous deux sont tombés d’accord sur l’idée que s’entourer de professionnels pour les corrections, la couverture, etc. contribuera à légitimiser l’auto-édition en améliorant la qualité de la production, mais que c’est aussi un moyen de déléguer des tâches parfois ardues et surtout de s’entourer.
Des univers critiques parallèles
Enfin, la question de la visibilité des auteurs indépendants a largement été débattue. Laurent Bettoni a affirmé qu’une fois la présence sur les réseaux engagée, si les textes rencontrent un lectorat, les choses se font petit à petit, si tant est qu’on ait un minimum d’intérêt pour la communication. Questionnée sur le traitement de la production auto-éditée par les médias, Delphine Japhet a expliqué que par respect pour un public encore très peu équipé de liseuse, Un livre un jour mentionnait peu la production numérique. Cependant, elle effectue une veille sur le web, notamment en suivant les blogs littéraires. Elle a d’ailleurs recommandé aux auteurs de créer leur propre blog, à la manière d’un carnet ouvert sur leurs projets d’écriture. Sur cette question, les auteurs présents ont regretté que les médias traitent le « phénomène » de l’auto-édition sous l’angle unique des « performances » liées aux ventes, et ne s’intéressent que très peu à leur écriture. Elisabeth Sutton a avancé l’idée que les lecteurs étaient finalement les meilleurs ambassadeurs des textes des auteurs indépendants, via les commentaires échangés sur le web. Les deux auteurs ont acquiescé, voyant dans le travail critique des blogs l’équivalent pour l’édition indépendance de ce que fait la presse avec l’édition traditionnelle.
En attendant…
En conclusion, alors que les solutions de diffusion s’améliorent, les auteurs indépendants ont tout intérêt à se professionnaliser pour acquérir plus de légitimité, notamment auprès d’une presse encore timorée. En attendant, il est important de bien comprendre l’environnement web dans lequel évoluent les textes et de ne pas sous-estimer le rôle de relais que peuvent avoir certains lecteurs.
Retour sur la Rencontre de l’édition indépendante à Marseille
Une rentrée littéraire en région ?
Le 18 février a eu lieu à la Bibliothèque départementale la 5e Rencontre de l’édition indépendante co-organisée avec l’Agence régionale du livre PACA. Le thème choisi, « Une rentrée littéraire en région est-elle possible ? », a permis d’articuler la problématique de la place faite à l’édition indépendante régionale à celle des solutions de communication dont elle dispose pour promouvoir ses livres. Lire la suite